Rue de Châtillon

Le nom “rue de Châtillon” vient évidemment de la ville de Viry-Châtillon. Elle se partage avec notre commune de Juvisy-sur-Orge.

Le nom de Viry-Châtillon vient de la fusion, en 1790, du bourg agricole de Viry-sur-Orge sur la route de Paris à Fontainebleau et du village de Châtillon-sur-Seine sur la rive gauche du fleuve.

Côté Juvisy (numéros pairs), en lieu et place d’anciennes friches industrielles, un grand immeuble de 9 étages est érigé dans les années 60, qui comporte 96 appartements.

L’APAQS y a toujours compté quelques adhérents image rue de Chatillon 2!

image rue de Chatillon 1

Photo Wikimedia.org

Derrière la chapelle, on aperçoit l’immeuble du 4, rue de Châtillon à Juvisy. 1

1 Photo Cédric Blin

 

Côté Viry-Châtillon, on accède à l’ancienne chapelle Notre-Dame-du-Rosaire, transformée en 2013 en salle dédiée à des manifestations culturelles : L’Embarcadère.

 

Historique

- En 1882, la congrégation des dominicaines de Béthanie s'installe dans une propriété en bord de Seine, à l’angle de l’actuel quai de Châtillon et de notre rue de Châtillon.

- Érigée en couvent en 1884, la congrégation y accueille jusqu’en 1930, des « filles repenties ».

- La donatrice, Mme Colson, y fait bâtir une chapelle néo-gothique, dédiée à Notre-Dame-du-Rosaire, que Mgr Goux, évêque de Versailles, bénit le 3 octobre 1885.

- Quatre ans après le départ des sœurs, Jeanne Dubant fonde en 1938 une résidence pour personnes âgées dépendantes (“les isolés”), aidée par le curé de Saint-François-de-Sales (journaliste à La Croix sous le pseudonyme de Pierre l'Ermite).

- Fermée à son tour au début des années 2000, la résidence est transformée en logements pour étudiants.

Quant à la chapelle – dont les offices étaient surtout chantés2 – elle est de moins en moins utilisée, faute de curé pour s'y déplacer (notent les archives), jusqu'à ne plus l'être du tout. Le site religieux est alors transformé à son tour et, ce qui fut hier la chapelle Notre-Dame-du-Rosaire, devient en 2013 un espace culturel : l'Embarcadère.3

L’APAQS souhaiterait pouvoir y promouvoir des évènements proposés par les associations de Juvisy et d’Athis-Mons, en plus de celles de Viry-Châtillon.

2 Témoignage recueilli.

3 Le Parisien (28 septembre 2013)